Au deuxième trimestre, l'économie française a marqué le pas après avoir engrangé un bon de 0,9% au premier trimestre. La consommation des ménages, locomotive habituelle de la croissance en France a reculé, ainsi que les prix des produits à la consommation. Notamment, grâce aux soldes d'été.
L'excédent commercial qui pourrait être une bonne nouvelle est lié en fait à une baisse des importations et pas à une hausse des exportations. En dépit de chiffres qualifiés de décevants, le ministre de l'Economie, François Baroin, a maintenu que la croissance atteindrait 2% cette année et 2,25% en 2012.
Les analystes émettent des doutes sur la réalité de ces prévisions. Cette croissance molle va mécaniquement réduire les rentrées fiscales et donc, rendre encore plus difficile pour le gouvernement la préparation d'un budget 2012 tourné vers la réduction des déficits et de la dette.
Pour y parvenir, le gouvernement va devoir resserrer encore plus les dépenses qu'il n'avait prévu de le faire ou trouver d'autres recettes. François Baroin a exclu une hausse de la TVA. Mais des augmentations d'impôts semblent de plus en plus inéluctables