Avec notre bureau de Bruxelles
La Commission européenne confirme cette reprise au sein des Vingt-sept. Le PIB (Produit intérieur brut) devrait ainsi progresser de 1,75 % cette année, et atteindre les 2 % en 2012. Cette tendance meilleure que prévue s’explique par un marché mondial plus favorable, et les entreprises européennes se disent davantage optimistes quant aux perspectives d’avenir.
Toutefois, cette reprise n’est pas homogène, elle varie fortement d’un pays-membre à l’autre. L’Allemagne reste ainsi le cœur de l’économie européenne. En revanche, certains pays périphériques de l’Union, comme la Grèce, l’Irlande ou le Portugal, rencontrent toujours des difficultés.
Le commissaire chargé des Affaires économiques et monétaires, le Finlandais Olli Rehn, reste donc prudent. L’inflation devrait d’ailleurs s’accélérer pour atteindre en moyenne près de 3 % dans l’ensemble de l’Union. Il faudra attendre l’année prochaine pour voir la courbe s’inverser.
Ce tableau de prévision de l’économie européenne connaît d’autres insatisfactions. Cette reprise graduelle devrait être pauvre en créations d’emplois. Le marché du travail devrait s’améliorer, mais lentement. Le taux de chômage atteindrait, d’ici la fin de l’année, un petit peu plus de 9% au sein des Vingt-sept.