Et dire qu’une photo de famille entre les trois ex-rivaux a été envisagée à un moment. Hugues Renson s’est bien déplacé au siège du parti, mais il a rapidement filé sans un mot pour Benjamin Griveaux.
Cédric Villani, lui, n’a même pas fait le déplacement. Le député mathématicien ne cache pas son amertume. Dans un message publié avant la décision du bureau exécutif d’En marche, il reconnaît sa défaite, tacle « l’appareil » du parti, dénonce un processus verrouillé.
Surtout il n’apporte pas son soutien au candidat désigné, alors qu’il s’y est engagé par écrit. Sur un air de menace, il laisse aussi planer le doute sur son avenir.
C’est donc seul que Benjamin Griveaux est arrivé devant les caméras, en tendant la main à Cédric Villani : « C’est un homme de cœur, c’est un homme d’engagement et je sais que nous saurons trouver dans les heures, dans les jours qui viennent, les moyens de nous rassembler et de conduire ensemble une offre alternative à la politique conduite par l’actuelle maire de Paris depuis 5 ans. »
Benjamin Griveaux, candidat sans surprise et dans la douleur. Lui qui voulait entrer le plus vite possible en campagne va devoir se réconcilier avec ses ex-concurrents. Il a déjà proposé à Cédric Villani et à Hugues Renson une place dans sa future équipe.
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