Pour le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, « le quinquennat commence maintenant à entrer véritablement dans le dur ». Autrement dit, cette année sera un test de la capacité réformatrice d'Emmanuel Macron.
Le président s'est montré déterminé lors de ses vœux, mais sous la menace des « gilets jaunes », parviendra-t-il à mener les réformes ambitieuses des retraites et de l'assurance chômage qu'il promettait ? Est-il prêt à annoncer les suppressions prévues de postes de fonctionnaires ? Ces textes-là sont en tout cas potentiellement impopulaires.
Plusieurs fois repoussée, la réforme des institutions est, elle aussi, au menu. Le chef de l'Etat n'a pas encore trouvé un accord avec la droite sénatoriale pour la faire passer. Une idée circule donc dans la majorité : celle de faire valider la réforme par référendum.
Quoi qu'il en soit, le texte dépendra des conclusions du grand débat national qui se tiendra jusqu'à mars au cours duquel sera notamment discutée l'idée du RIC, le Référendum d'initiative populaire.
Sur les tablettes de l'exécutif encore, l'extension de la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes et l'organisation de l'islam en France. Deux réformes là aussi très sensibles.
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