Pas de contrainte, pas de surprise, pas de menaces ou de violences dit le parquet de Paris. Les actes d'enquêtes n'ont pas permis d'établir l'absence de consentement de la plaignante, Sophie Patterson Spatz, 46 ans.
Elle affirme qu'en 2009 elle a demandé à Gérald Darmanin de faire annuler une condamnation. A l'époque l'homme est chargé de mission au sein de l'UMP, devenue Les Républicains. Dans son bureau, cette femme lui explique qu'elle a été condamnée pour chantage et appel malveillant contre un ancien compagnon.
C'est alors que Gérald Darmanin lui aurait proposé son aide contre des faveurs sexuelles. D'après le parquet, il n’y aurait pas eu de contrainte, l'avocate de la plaignante conteste cette appréciation.
Le ministre des Comptes publics lui a fait savoir qu'il maintenait sa plainte pour dénonciation calomnieuse.
Reste cette autre plainte, d'une habitante de Tourcoing, fief du ministre. Elle l'accuse, alors qu'il était maire de la ville, d'avoir proposé des relations sexuelles en échange d'un logement social cette fois-ci. Dans cette affaire les investigations sont toujours en cours.