C'est la conséquence logique de l'arrivée de Christophe Castaner à la tête du parti présidentiel : un remaniement gouvernemental se prépare. Il va falloir trouver un nouveau porte-parole du gouvernement.
Plusieurs noms circulent dont celui de Benjamin Griveaux, grand favori, ou Julien Denormandie, parmi les plus proches du chef de l'Etat. L'heureux élu pourrait animer sa première conférence de presse dès mercredi après le Conseil des ministres.
Autre grande question : l'ampleur de ce remaniement. S'agit-il seulement de trouver un nouveau parole ? Où est-ce l'occasion d'ajustements politiques ? Des indiscrétions évoquent plusieurs ministres possiblement sur le départ : Jacques Mézard, à la Cohésion des territoires, Bruno Lemaire, à l'Economie, ce serait une énorme surprise.
Enfin, dernière inconnue : Christophe Castaner, désormais patron de parti, peut-il rester secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement ? Lui assure que oui, d'autres, y compris dans son camp, évoquent un possible conflit d'intérêts. « Ça ferait très ancien monde », s'amuse le président du Sénat Gérard Larcher.