Lutter contre les déserts médicaux en France, c'est l'un des objectifs du gouvernement. Le Premier ministre Edouard Philippe et la ministre de la Santé Agnès Buzyn ont annoncé vouloir « faciliter » les initiatives locales et « les organisations innovantes » dans chaque territoire.
Ce vendredi 13 octobre, ils étaient en déplacement en Haute-Vienne, une région confrontée à une pénurie de médecins. Conformément à une promesse d'Emmanuel Macron, le plan prévoit de doubler le nombre de maisons et centres de santé en y consacrant 400 millions d'euros sur cinq ans.
Dans la petite ville de Châlus, 1 600 habitants, le gouvernement a insisté sur le fait qu'il souhaitait « faire confiance aux acteurs » de terrain en laissant les médecins s'installer où ils le souhaitent et que cela était la « nouvelle méthode » après cinq années de tensions entre la précédente ministre de la Santé, Marisol Touraine, et les professionnels de santé. Le numérus clausus, nombre d'étudiants admis à l'issue de la première année de médecine n'évoluera pas.
Par ailleurs, le Premier ministre a insisté sur le rôle des infirmiers qui se verront poposer de nouvelles formations pour permettre aux soignants d'acquérir de nouvelles compétences « ensuite reconnues par des rémunérations spécifiques ».