« D'abord, je suis content. Parce qu'aujourd'hui, c'est la refondation de la droite qui commence. » L'image a été travaillée. C'est entouré d'une dizaine d'élus que Laurent Wauquiez se présente au siège du parti. Avec le parrainage de 135 parlementaires, le favori s'affiche en rassembleur : « Ce qu’on apporte comme démonstration, c’est dès la construction de notre candidature, ce rassemblement qui me tient tellement à cœur. »
Pour lui faire face, trois prétendants qui pèsent peu politiquement. A commencer par un juppéiste dont Laurent Wauquiez dit toutefois qu'il est le seul à avoir une ligne politique : Maël de Calan.
« Ramener Les Républicains au pouvoir »
« Nous déposons 23 parrainages de parlementaire, dit-il, plus de 3 000 parrainages d’adhérents pour défendre dans ce congrès les couleurs d’une droite ouverte, d’une droite crédible, d’une droite qui à notre sens est la seule à pouvoir non seulement être utile dans les cinq ans qui viennent, mais surtout ramener Les Républicains au pouvoir. »
Deux autres candidats tenteront d'exister face à Laurent Wauquiez, le gaulliste social Daniel Fasquelle, et l'ancien porte-parole de François Fillon, Florence Portelli. C'est d'ores et déjà une victoire pour Bernard Accoyer, actuel patron du parti, « notre formation politique, dont on disait qu’elle pourrait n’avoir qu’un seul candidat, montre que le débat se déroulera entre quatre personnalités », se réjouit-il.
Quatre personnalités, quatre candidatures qui doivent encore être officiellement validées, réponse le 26 octobre.