Huit jours après un bureau politique où rien n'avait été réglé, Christian Jacob, le patron des LR à l'Assemblée en convient, Ii est désormais temps de clore le chapitre. « Je pense qu’il faut que tout cela se termine. On ne peut pas avoir des ministres qui veulent à la fois avoir le siège dans la majorité, être au gouvernement et en même temps appartenir à un parti d’opposition. Tout cela tourne au ridicule », a-t-il déclaré
Franck Riester, qui fait partie des Républicains constructifs, livre une tout autre analyse. Effrayé par la campagne droitière de Laurent Wauquiez et étonné que les Républicains ne votent pas certaines mesures portées par la droite depuis des années, le co-président du groupe constructif le confirme, l'idée d'un nouveau parti de droite est sur les rails.
« J’estime que dans notre pays, il y a le besoin d’avoir dans le paysage politique une droite républicaine, libérale, sociale, européenne, humaniste et réformiste qui défende des idées », explique-t-il.
Franck Riester sera-t-il suivi s'il crée un parti ? C'est toute la question. Thierry Solère, qui co-préside avec lui le groupe constructif se fait bien discret ces derniers jours. Pencherait-il pour une adhésion à la République en marche ? Début de réponse mercredi 19h, les constructifs seront reçus par le Premier ministre.