Allure imposante, cigarette à la main, Jacques Gary habite dans ce studio depuis 10 ans. Mais, il y a un an et demi, la propriétaire décide d'arrêter la location de l'appartement, elle souhaite récupérer son bien.
Un contentieux a éclaté entre les deux parties. Jacques Gary a perdu au tribunal et est sous la menace d'une expulsion. Il risque de se retrouver à la rue même s'il est reconnu prioritaire auprès de la préfecture. Finalement, les choses ne se sont pas passées comme prévu.
« La préfecture m’a proposé non pas un relogement, mais une candidature à logement. J'ai reçu un courrier comme quoi j'étais en deuxième position sur la liste des candidats », explique-t-il.
Aujourd'hui, Jacques vit avec la peur constante de ne pas être relogé par les services de la préfecture. « C'est tous les jours la même angoisse renouvelée à part le samedi et le dimanche. On regarde malgré soi par la fenêtre pour voir s’il n’y a pas une voiture de police qui traîne dans les environs, un camion de déménagement. »
Jacques Gary doit rendre ses clés avant le 31 août sinon ce sera l'expulsion forcée à partir du 1er septembre.
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