Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), qui représente 65 % des pilotes d'Air France, est peu favorable à la création d'une filiale à bas coûts.
Il a cependant obtenu que les conditions de travail et de rémunération des pilotes y soient les mêmes que chez Air France.
Au SNPL, les avis sont partagés sur la réponse à donner à la direction. Un refus des pilotes ne remettrait pas en cause le projet « Boost », mais retarderait sa concrétisation.
En cas d'approbation en revanche, une nouvelle filiale, disposant de 28 avions, exploiterait à coûts réduits les 30 % de lignes actuellement déficitaires d'Air France.
Car les hôtesses et stewards seraient, eux, recrutés en externe à des rémunérations inférieures.
Une mesure acceptée mercredi dernier par une majorité de personnels navigants commerciaux d'Air France, à condition de ne pas être affectés contre leur gré à la nouvelle filiale.
Celle-ci pourrait commencer à fonctionner avant la fin de l'année en réduisant les coûts de 15 % sur les longs courriers et 20 % sur les moyens courriers.
→ À relire : La direction d'Air France peine à convaincre les pilotes sur le projet « Boost »