Le bénéfice net d'Air France-KLM s'élève à 792 millions d'euros pour 2016, contre 118 millions atteints en 2015. C'est le prix bas du pétrole qui a permis cette envolée, estime Jean-Marc Janaillac. Car, par ailleurs, le groupe a souffert de la désaffection des voyageurs japonais et chinois à la suite des attentats. Sans parler des conséquences des deux grèves du personnel navigant d'Air France.
Dans un environnement économique actuel incertain où la concurrence est rude, Jean-Marc Janaillac reste prudent. « Nos réservations pour les quelques mois qui viennent rendent relativement optimistes. Il faut travailler sur l’ensemble de coûts, estime le patron d'Air France-KLM. Les mesures qui permettent de réduire la dette, c’est de dégager des cash-flows significatifs pour à la fois investir et réduire notre dette ».
Car bien qu'elle soit sortie du rouge, la compagnie, fortement endettée, aurait besoin de recapitalisation. Une solution rejetée à ce jour par la direction. « Ce n’est absolument pas à l’ordre du jour. Nous n’avons aucun projet en ce sens-là », poursuit Jean-Marc Janaillac. La dette d'Air France-KLM s'élève à 4,2 milliards d'euros.