L'ombre de Macron plane sur la convention de La République en marche

La République en marche a réuni ce 8 juillet à la Villette, à Paris, sa première convention en présence de nombreux adhérents, 3 000 selon les organisateurs. Après la campagne, le mouvement doit maintenant organiser son fonctionnement et trouver sa place à côté du gouvernement. Le Premier ministre Edouard Philippe est venu pour les encourager et leur transmettre un message d’Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron est désormais le président de tous les Français, mais il n’a pas oublié le mouvement qu’il a créé et qui l’a porté au pouvoir. Alors d’Hambourg, où il participait au G20, il s’est manifesté par la voix de son Premier ministre. « Je voulais simplement vous dire, Mesdames et Messieurs, que je venais de recevoir un SMS qui m’est envoyé d’Allemagne, et il me demande de vous embrasser. »

Edouard Philippe messager, mais aussi promoteur d’Emmanuel Macron : « Rien, ni personne dans cette salle, ne pourrait se réjouir d’avoir une once de capacité à transformer le pays si le président de la République n’avait pas fait acte de candidature et n’avait pas su remporter la victoire. »

Rester fidèle à Emmanuel Macron, a demandé le Premier ministre. Brigitte, une militante venue de Moselle, est d’accord : « Quand même, c’est Macron qui a fait cette dynamique. Qu’il ne soit pas le président de ce mouvement n’est pas grave, mais il est toujours là ».

Et il ne sera pas remplacé poste pour poste puisque c’est une direction collégiale qui devrait être mise en place. Les nouveaux statuts, qui doivent être adoptés par un vote des adhérents, prévoient aussi de conserver l’ADN du mouvement, selon le nouveau secrétaire d’Etat et marcheur de la première heure, Benjamin Griveaux. « On va conserver un des principes simples : la grande liberté d’organisation dans les territoires et dans les comités locaux », explique-t-il. On ne change pas une recette qui a marché.

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