Le ministère de l'Intérieur reprochait aux dirigeants de la mosquée de Stains d'avoir accueilli des figures du jihadisme. Parmi elles, le Français Fabien Clain, par la voix duquel le groupe Etat islamique avait revendiqué les attentats du 13 novembre 2015.
Selon les autorités françaises, cette mosquée qui accueillait plus de 600 fidèles lors des prières du vendredi était devenue un lieu influent de la mouvance salafiste.
L'autorisation de réouverture est donc accordée après une profonde réorganisation et des mesures prises par l'association qui gère le fonctionnement de la mosquée. Les dirigeants se sont engagés à recruter trois imams au lieu d'un. Ils officieront à tour de rôle pour éviter que la mosquée ne tombe sous l'emprise d'un seul.
Des caméras de surveillance seront dorénavant installées à l'intérieur et à l'extérieur de la mosquée, l'objectif étant d'éviter les rassemblements susceptibles de diffuser des messages radicaux. Enfin, une équipe d'une dizaine de fidèles sera aussi chargée de signaler les comportements et discours contraires aux valeurs de la République.