En vitrine, tout est prêt. Un nouveau projet tourné vers les classes populaires doit être présenté ce mardi. Le lendemain, la nouvelle équipe de campagne prendra la pose, histoire de montrer l'image d'un parti uni autour de la tête d'affiche, François Baroin. Une unité de façade, car la famille est en voie d'éparpillement, peut-être même menacée de scission.
Il y a ceux qui se préparent à passer du côté d'Emmanuel Macron et à être exclus du parti, comme l'ancien candidat à la primaire, Bruno Le Maire, ou le maire du Havre, Edouard Philippe.
Ceux qui veulent rester sous les couleurs LR tout en étant prêt à travailler avec le nouveau président au sein d'un nouveau groupe à l'Assemblée. On peut citer Nathalie Kosciusko-Morizet, Christian Estrosi, Xavier Bertrand et d'une manière générale, les Juppéistes.
Et puis, Laurent Wauquiez et les Sarkozystes, enfin, qui font tout pour que les Républicains soient le grand parti d'opposition au nouveau président.
La fracture entre droite dure et droite modérée pourrait même intervenir avant les législatives, si Emmanuel Macron nommait une figure de la droite à Matignon.
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