Activisme sur les réseaux sociaux, et notamment sur la messagerie cryptée Telegram, ainsi qu'une vidéo d’allégeance au groupe Etat islamique. Voilà des mois que Thomas Sauret, 20 ans, sa compagne Sarah, 16 ans, et Malik Hammami, 33 ans, étaient dans le collimateur de la cellule anti-terroriste.
Le 9 février dernier, l’enquête s’accélère : les trois apprentis terroristes vont faire les courses. Dans leur panier : acétone et eau oxygénée, les ingrédients pour fabriquer du TATP, un explosif prisé des jihadistes.
L’histoire d’une radicalisation classique, notamment pour le chef du groupe. A l’âge des possibles, 20 ans, Thomas projetait de terminer sa jeune existence en kamikaze, suite à deux ans de dérive.
Il souhaitait se rendre en Syrie
Juste après l’attentat contre Charlie Hebdo, en 2015, le jeune homme est repéré une première fois pour ses propos pro-jihad. Il ne fait plus la bise à ses collègues, ne boit plus, ne fume plus et se laisse pousser la barbe.
Le 20 novembre 2015, il est de nouveau repéré, cette fois par les personnels au sol d’Air France, alors qu’il tente de s’acheter un aller simple pour Istanbul. Thomas confesse alors qu’il souhaite se rendre en Syrie.
Le jeune homme est désormais mis en examen pour « association de malfaiteur en relation avec une entreprise terroriste », ainsi que pour « fabrication et détention d’explosifs en bande organisée ».
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