Paris connaît un pic de pollution inédit favorisé par le beau temps et l'absence de vent. L'organisme de surveillance de la qualité de l'air dans la capitale française, Airparif, tire la sonnette d'alarme ce 7 décembre et estime qu'il s'agit du pic de pollution hivernal le plus intense et le plus long depuis au moins 10 ans.
Une circulation alternée a été mise en place. Elle a démarré mardi 6 décembre et se poursuit ce jeudi 8 décembre : seuls les véhicules pairs sont en effet autorisés à circuler afin de lutter contre la pollution aux particules fines. C'est la préfecture de Paris qui a pris cette décision.
Pour Patrick Ruffin, pneumologue à l'Hôpital Necker, cette mesure est une « bonne chose » mais ne résoud pas tout. Cela a toutefois le mérite de faire prendre conscience aux gens « que l'on peut se déplacer dans une ville sans voiture et que cela n'est pas si compliqué ». De plus les enfants et les bébés qui se promènent sur les trottoirs à hauteur de voitures sont directement concernés, car très proches de la source polluante. Ils inhalent donc des polluants, et cela n'est pas bon pour eux, estime le pneumologue.
Les transports en communs et le stationnement résidentiel étaient gratuits mardi et mercredi.