Grenoble lutte contre la pollution avec des vignettes apposées sur les véhicules

Après Paris, Grenoble, la seule métropole française dirigée par un maire écologiste, inaugure un plan antipollution. Un dispositif expérimental d'une durée d'un an qui prévoit de réduire la circulation automobile en période de pic de pollution. En France, la pollution atmosphérique est responsable de 48 000 décès chaque année.

Grenoble, enclavée entre les montagnes, fait partie des villes les plus polluées de France. On l'appelle d'ailleurs « la cuvette ». Après la limitation de la vitesse à 30 km/h sur la quasi-totalité de la ville, la municipalité a mis en place un dispositif pour identifier les véhicules les moins propres grâce à un système de vignettes.

Les automobiles les plus anciennes, vieilles de plus de 9 ans, seront privées de ce macaron de couleur. Dorénavant, lors d'un pic de pollution, elles ne pourront plus circuler à Grenoble ni dans les 48 autres communes de l'agglomération. Et si d'aventure, le pic de pollution perdure au-delà de sept jours, ce sont 26% des véhicules de la métropole alpine qui pourraient ne plus être autorisés à rouler.

Le maire écologiste, Eric Piolle, veut bien sûr inciter les riverains à emprunter les transports en commun avec un argument : « Il y a un mort tous les trois jours lié à la pollution de l’air sur notre territoire », souligne-t-il. Ainsi, ce plan « anti-pollution » instaure également la réduction des tarifs des transports en commun, voire leur gratuité quand l'air est fortement pollué.

Partager :