Présidentielle en France: entre Macron et Hollande, les radicaux divisés

Le Parti radical de gauche, resté loyal à François Hollande, doit décider ce samedi 26 novembre sa position pour la présidentielle de 2017. Va-t-il soutenir un candidat hors primaire de la Belle Alliance populaire (parti qui regroupe la gauche du gouvernement) ou soutenir Emmanuel Macron ? Le torchon brûle au sein du plus ancien des partis français.

Le parti radical de gauche est resté loyal pendant tout le quinquennat du président français. Mais la fronde monte chez une partie des élus : ils ne veulent pas revoir le scénario de 2011 où le score de la primaire a été « dérisoire » selon un membre de la direction.

« Si c’est pour faire un score à la Copé, 0,3% dimanche dernier, ou même un résultat à la Bruno Le Maire, 2,4% des voix, ce n’est pas la peine », scande un militant.

S’inscrire dans la compétition, c’est aussi s’engager à soutenir le vainqueur. Pour les radicaux, le constat est sans appel : pas question de faire campagne pour Arnaud Montebourg, bien trop loin des valeurs des radicaux.

Soutenir Emmanuel Macron ?

Pour quelques parlementaires, la solution est toute trouvée : soutenir Emmanuel Macron. Mais une partie de la direction refuse et voudrait un accord aux législatives avec le Parti socialiste.

Une autre solution se dessine : porter une candidature issue des rangs du parti, sauf si le résultat de la primaire de gauche correspond à sa ligne de conduite. De là, on peut comprendre, sauf si le très probable candidat François Hollande est désigné.

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