Le parti radical de gauche est resté loyal pendant tout le quinquennat du président français. Mais la fronde monte chez une partie des élus : ils ne veulent pas revoir le scénario de 2011 où le score de la primaire a été « dérisoire » selon un membre de la direction.
« Si c’est pour faire un score à la Copé, 0,3% dimanche dernier, ou même un résultat à la Bruno Le Maire, 2,4% des voix, ce n’est pas la peine », scande un militant.
S’inscrire dans la compétition, c’est aussi s’engager à soutenir le vainqueur. Pour les radicaux, le constat est sans appel : pas question de faire campagne pour Arnaud Montebourg, bien trop loin des valeurs des radicaux.
Soutenir Emmanuel Macron ?
Pour quelques parlementaires, la solution est toute trouvée : soutenir Emmanuel Macron. Mais une partie de la direction refuse et voudrait un accord aux législatives avec le Parti socialiste.
Une autre solution se dessine : porter une candidature issue des rangs du parti, sauf si le résultat de la primaire de gauche correspond à sa ligne de conduite. De là, on peut comprendre, sauf si le très probable candidat François Hollande est désigné.