C'était une allocution devant les forces de l'ordre un peu particulière pour Bernard Cazeneuve, ce mercredi 12 octobre. Forcément, il s'agissait probablement de sa dernière. Alors le ministre a dressé le bilan de son action au ministère de l'Intérieur.
En trois ans, il a augmenté les effectifs (9 000 policiers et gendarmes supplémentaires), il a augmenté les investissements en matériel. Mais Bernard Cazeneuve a aussi envoyé quelques piques à l'équipe aux manettes lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy.
« Au cours de la période précédente, près de 13 000 postes avaient été détruits dans les deux forces. Ce sont 13 000 policiers et gendarmes dont nous aurions eu pourtant grand besoin au cours de ces derniers mois pour protéger les Français, combattre le terrorisme et lutter contre la délinquance. Car il ne suffit pas de convoquer derrière les tribunes l’autorité de l’Etat en permanence, encore faut-il de ne pas priver l’Etat par des politiques funestes, des moyens de son autorité. »
Menace terroriste
Bernard Cazeneuve a rappelé les prochains défis. Ainsi, 2 100 policiers et gendarmes sont mobilisés dans le Calaisis pour le démantèlement de la jungle.
Et il y a toujours la menace terroriste qui plane au-dessus de l'Hexagone. Des milliers d'agents sont en permanence mobilisés sur le terrain et au sein des services de renseignements.
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