Le site de Belfort du groupe français de construction ferroviaire Alstom est « sauvé » après l'importante commande publique décidée par l'Etat, a affirmé ce mardi 4 octobre le Premier ministre Manuel Valls.
Le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, a déclaré lors d'une conférence de presse commune, à l'issue d'une réunion avec des représentants syndicaux et des élus locaux, que ce plan bénéficierait à l'ensemble des sites du groupe.
21 TGV et 20 locomotives commandés
Et pour cause : le gouvernement a annoncé une nouvelle commande de 15 TGV destinés aux lignes Intercités Bordeaux-Marseille et Montpellier-Perpignan, en plus de 6 TGV pour la liaison Paris-Turin-Milan déjà évoqués par le gouvernement pour relancer l'activité de l'entreprise. De son côté, la SNCF commandera 20 locomotives diesel pour le remorquage de trains en panne.
L'entreprise Alstom s'est pour sa part engagée à investir 40 millions d'euros en trois étapes d'ici à 2020. Ces investissements seront principalement dédiés au développement et à la production d'un nouveau modèle de locomotive hybride ou diesel.
Moderniser les ateliers
Cinq millions d'euros seront par ailleurs dépensés d'ici à 2019 pour moderniser les ateliers de maintenance ferroviaire du site de Belfort, avec l'objectif de doubler les effectifs sur cette activité, soit 150 salariés à terme.
Ces investissements s'ajouteront au projet de « TGV du futur », qu'Alstom et la SNCF doivent concevoir d'ici à la fin de 2017, en vue d'éventuelles commandes qui profiteraient en partie à l'usine de Belfort à partir de 2021.
→ A (RE)LIRE : France: Manuel Valls promet de « sauver » Alstom