France: Manuel Valls promet de «sauver» Alstom

En France, la recherche d'une solution pour l'usine Alstom de Belfort doit se poursuivre mardi 4 octobre lors d'une réunion sur place entre syndicats, direction et gouvernement. Le Premier ministre Manuel Valls assure qu'elle permettrait de « sauver » le site.

« Mardi nous sauverons le site Alstom de Belfort », s'est avancé Manuel Valls. Il a promis dès cette réunion entre le gouvernement, les syndicats et la direction d’Alstom « un certain nombre de pistes concrètes » pour maintenir l'activité du site et les 400 emplois en jeu.

Des pistes qui devraient s'orienter vers des commandes publiques pour les TGV et les bus de nouvelle génération, ainsi que des investissements réalisés par le groupe Alstom.

Vendredi, le secrétaire d'Etat à l'Industrie Christophe Sirugue, qui représentera le gouvernement lors de la réunion de mardi, s'était montré plus prudent. Il n'avait pas fait miroiter une solution définitive, mais seulement des éléments de réponse.

Le représentant de la CFDT s'est déclaré très sceptique face à l'engagement pris par le Premier ministre, car pour sa part il souhaite que la direction d'Alstom affiche la même fermeté pour être pleinement rassuré. Or la semaine dernière encore, le patron d’Alstom disait ne pas voir d'issue pour le site de Belfort, confronté à la baisse des commandes de matériel ferroviaire.

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