Emmanuel Macron sera-t-il candidat en 2017 ? Il ne le dira pas encore. A Strasbourg, pour un premier meeting, l'ancien ministre de l'Economie ne va même pas avancer de propositions. Non, il va poser un diagnostic de « la France qui subit ».
Emmanuel Macron qui avait souvent dénoncé les blocages du pays lorsqu'il était au gouvernement semble avoir été conforté par les résultats des questions posées aux Français par les adhérents de son mouvement En Marche.
En procédant ainsi par étape - porte-à-porte, diagnostic, puis plus tard propositions avec un plan de transformation de la France - Emmanuel Macron veut montrer qu'il avance pas à pas et avec une méthode différente : sans précipitation, sans entrer dans le jeu des partis et des positionnements politiciens. C'est comme cela qu'il pense convaincre qu'il incarne le renouveau en politique.
Le diagnostic est censé être le socle de sa réflexion, l'étape indispensable et préalable à un engagement. Après Strasbourg, il se rendra donc au Mans, le 11 octobre, pour parler d'économie, puis à Montpellier, le 18, pour évoquer les questions de laïcité et d'éducation. Le temps de faire monter, espère-t-il, le désir des Français et sa cote dans les sondages. Le temps, en fait, d'évaluer ses chances.