« Ça commence à faire beaucoup de monde sur la même étagère », ironise un conseiller du président français. Si, en cette rentrée, François Hollande est violemment contesté, personne en face de lui ne semble s’imposer pour fédérer ce rejet.
Dans les allées ensoleillées du parc de la Courneuve, les communistes ont des mots sévères à l’égard du chef de l’Etat. Il y a ceux, nombreux, qui veulent régler leurs comptes avec François Hollande dans cette campagne, celui qui veut faire sa tournée d’adieu en 2017, ou encore celui qui cherche avant tout à préparer l’après-présidentielle.
De Jean-Luc Mélenchon aux ex-ministres, tout le monde en prend pour son grade. Au milieu de ces concurrents qui se méfient et s’observent les uns les autres, le Parti communiste se rêve aujourd’hui en casque bleu de la gauche alternative. Mais les communistes le savent, le temps est désormais compté.