Premier point : les espaces particulièrement vulnérables des établissements scolaires, comme les accès isolés, les façades exposées seront sécurisés, et au besoin, des travaux seront faits pour colmater d'éventuelles failles.
Toujours à l'extérieur des établissements, la surveillance sur la voie publique devrait être renforcée pour éviter tout attroupement qui serait « préjudiciable à la sécurité des élèves ». C'est pour la même raison que peu après les attentats du 13 novembre, certains lycées parisiens avaient autorisé exceptionnellement leurs élèves à fumer dans la cour de l'établissement.
Autre point : la formation. Trois exercices seront organisés durant l'année scolaire, et l'un d'eux portera sur un attentat-intrusion. Et pour « ne pas se laisser surprendre et pour avoir les bonnes réactions », tous les élèves en classe de troisième recevront une initiation aux gestes de premier secours. Les élèves délégués, eux, seront formés au brevet de secouriste.
Dans la même logique de préparation, les académies vont tester l'envoi d'une alerte par SMS aux écoles, et des cellules académiques de gestion de crise seront mises en place.
Enfin, dernier point : le suivi des élèves et personnels signalés pour leur radicalisation devrait être renforcé.