Le savoir-faire israélien en matière de prévention d'attentats s’exporte bien

Les députés français du parti Les républicains (LR) Eric Ciotti et Guillaume Larrivé sont en Israël. L’objectif de ce voyage de trois jours est de trouver des solutions pour lutter contre le terrorisme. Un marché très porteur en Israël.

Avec notre correspondant à Jérusalem,  Michel Paul

Le sécuritaire, ça marche bien, merci. Israël, la « start-up nation » s'est spécialisée dans ce créneau, attentats obligent. On peut même donner une date précise. Le 30 mai 1972, l'aéroport international d'Israël à Lod est attaqué par un commando de l’Armée rouge japonaise. Bilan : 26 morts et 80 blessés. Et cela donne à Israël si l'on peut dire une longueur d'avance. Son aéroport est le premier au monde à être sécurisé.

Et puis il y a eu les détournements d'avions, les prises d'otages, les attaques à la bombe. Et plus récemment, avec l'intifada des individus, les assauts au couteau et les attentats à la voiture bélier.

A chaque problème des solutions humaines et technologiques sont mises en pratique sur place, mais aussitôt proposées sur le marché. Par exemple, la poubelle à explosion verticale et les détecteurs de traces de poudre.

Les clients potentiels du monde entier y compris d'une partie du monde arabe viennent étudier en Israël les moyens déployés. Et d'anciens responsables des divers services de sécurité israéliens deviennent consultants pour la sécurisation de grands événements publics. En l'espace de quelques mois après les attentats en Europe, Israël a doublé ses ventes de moyens sécuritaires à la France.

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