Une invitation à une journée de baignade en burkini - ce vêtement de bain destiné aux femmes musulmanes et qui couvre le corps entier - , et la recommandation de ne pas venir ce jour-là en maillot deux pièces : les messages sur le tract publié par l'association Smile 13 avaient déclenché un déferlement de commentaires islamophobes sur les réseaux sociaux, et parmi les élus de droite et d'extrême droite.
Un tollé auquel le parc aquatique n'était pas préparé. « Ni Speedwater Park, ni la Ville des Pennes-Mirabeau ne souhaitent être le théâtre de troubles à l'ordre public qui seraient engendrés par des enjeux qui dépassent leurs activités ou territoires », indique le parc dans un communiqué signé également par le maire divers gauche de la commune.
L'association Smile 13, elle, se dit stupéfaite par l'ampleur de la polémique. Sur sa page Facebook, l'association détaille les intimidations, voire menaces de mort dont elle a été la cible. Smile 13 a décidé de saisir le Collectif contre l'islamophobie en France.
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