Attentat de Nice: les interrogatoires se poursuivent

Cinq jours après l'attentat de Nice, l'enquête continue. Repérage des lieux avant le 14 juillet, recherches sur Internet effectuées par le terroriste, l'attentat était bel et bien prémédité. Mais les enquêteurs cherchent toujours à savoir si Mohamed Lahouaiej Bouhlel a bénéficié d'éventuels contacts et lesquels. Le 19 juillet, cinq personnes étaient toujours en garde à vue.

Sur les cinq personnes toujours entendues par la police, deux ont vu leur garde à vue prolongée au-delà de quatre jours : un proche du terroriste âgé de 40 ans ainsi qu'un jeune homme de 22 ans. Ce dernier se trouve être le destinataire d'un SMS envoyé le soir même de l'attentat.

Dans ce message, Mohamed Lahouaiej Bouhlel évoque la fourniture « d'autres armes ». Après son interpellation samedi 16 juillet, son domicile a été perquisitionné. Les enquêteurs y ont trouvé de l'argent en liquide et de la cocaïne. Ce même homme a désigné un Albanais, toujours en garde à vue, comme le fournisseur du pistolet du tueur de Nice.

Affiner le profil du terroriste

Prolongées au-delà de 96 heures, ces deux gardes à vue pourraient aller jusqu'à six jours, le délai en vigueur dans les affaires liées au terrorisme. Les cinq gardés à vue ont été transférés à Levallois-Perret, près de Paris, dans les locaux de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure). Aucun d'eux n'est connu des services antiterroristes.

Les enquêteurs cherchent toujours à affiner le profil du terroriste du 14 juillet, comprendre la rapidité de sa radicalisation et connaître ses contacts et ses soutiens logistiques.

Partager :