Nicolas Sarkozy a beau affirmer que c'est un « projet collectif », ce sont avant tout les idées de l'ancien président qui figurent dans ce programme. Réaffirmer l'autorité de l'Etat, refonder Schengen, diminuer les impôts, défendre le respect de la laïcité et assimiler les étrangers.
Reste que ce texte est le fruit de la quinzaine de séances de travail organisées avec les adhérents du parti depuis un an, des adhérents qui ont même été invités à voter en ligne. Le programme sera validé ce samedi par plus d'un millier de conseillers nationaux, en quelque sorte les parlementaires du parti. De quoi, donc, lui donner une vraie légitimité.
Les concurrents de Nicolas Sarkozy ne comptent pourtant pas reprendre à leur compte ce programme. Pas question de se laisser imposer le projet de l'ancien chef de l'Etat. Ils ont chacun le leur et entendent mettre en avant ce qui les différencie.
Pour ne pas se mettre en porte-à-faux avec les adhérents, François Fillon, Jean-François Copé, Alain Juppé et Nathalie Kosciusko-Morizet seront présents à la Mutualité. L'ancien Premier ministre et le député-maire de Meaux prendront la parole. Alain Juppé, lui, ne fera que passer.
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