Tous les détails ne sont pas encore connus, mais ce que l'on sait pour l'instant, c'est que cet accord comporte des avancées pour les intermittents, selon la CGT spectacle. S'il est validé, les artistes et les techniciens auront droit à une indemnisation chômage à partir de 507 heures travaillées sur 12 mois et non plus 10. Ces droits seront recalculés à une date anniversaire. Un système plus avantageux que le dispositif actuel.
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Les femmes seront aussi davantage protégées puisque les baisses d'indemnisation après un congés maternité seront neutralisées. Les syndicats des intermittents ont aussi obtenu que les arrêts maladie commencent à être pris en compte en cas de maladie de longue durée. Pour financer le régime, les employeurs acceptent une augmentation de la cotisation patronale qui serait de 1 %. Un effort aurait également été fait côté salarié.
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Mais si un terrain d'entente a été trouvé, tout n'est pas résolu, selon une source proche du dossier. Le texte doit déjà encore être formellement signé. La CGT spectacle doit réunir ses instances aujourd'hui pour en décider. Et surtout, après signature, il faudra encore que l'accord de branche soit validé par l'Unedic, l'organisme qui gère l'assurance chômage.