Organiser un référendum sur l'union de la gauche aux régionales. C'est une décision qui va dans le bon sens, pour Manuel Valls : « Je salue l'initiative du Parti socialiste et de Jean-Christophe Cambadélis, parce que sur un sujet aussi important, c'est bien que les Français puissent donner leur avis. La responsabilité, c'est le rassemblement à gauche. »
Partir divisés, ce serait au pire favoriser la victoire du FN, au mieux celle de la droite.
Bruno Le Roux en est certain. Le patron des députés PS a même un exemple pour le prouver. La défaite de la gauche lors d'une municipale partielle, c'était dimanche 20 septembre à Noisy-le-Grand. « Ce que nous voulons, c'est mettre fin à ce qui fait qu'un député socialiste maire perd sa ville pour 33 voix parce que 1 000 voix sont sur un candidat dont un des deux ou trois groupuscules qui composaient la liste a décidé de ne pas se retirer. »
Pour éviter que ca n'arrive à nouveau, et réussir l'union de la gauche, il faudra peut-être plus qu'un référendum. Le député socialiste frondeur Laurent Baumel en est convaincu : « Il n'y aura pas de réunification de la gauche sans une mise en cause minimum de la politique gouvernementale. La politique gouvernemnatale divise la gauche. » Laurent Baumel n'a pas encore décidé s'il participera aux référendum proposé par le patron du PS. Ce n'est pas le cas du Premier ministre. Manuel Valls votera « oui » à l'union de la gauche aux régionales.