En saluant la victoire de Syriza et d’Alexis Tsipras, François Hollande a aussi salué la défaite des dissidents de Syriza avec un message implicite adressé aux frondeurs socialistes français. « La gauche, dit-il, c’est des valeurs, mais c’est aussi le réalisme. »
Alors c’est au nom de cette gauche réaliste que Manuel Valls dimanche a apporté son soutien appuyé à Emmanuel Macron mis en cause après sa critique du statut des fonctionnaires. François Hollande venait pourtant de recadrer Emmanuel Macron soucieux de rassembler la gauche, toute la gauche, à moins de trois mois des élections régionales. Elles s’annoncent catastrophiques pour les socialistes en raison notamment de la division à gauche. Le président le répète tout le temps la dispersion, c’est la disparition.
Ce weekend avec l’aval de François Hollande, le PS a créé la surprise en annonçant la tenue d’un référendum en octobre en faveur de l’unité de la gauche. La ficelle est un peu grosse et révèle la panique des socialistes. Ils détiennent aujourd’hui la quasi-totalité des régions. Ils devraient en perdre la quasi-totalité.