Après une première semaine de grève fin décembre, les médecins libéraux sont appelés par leurs syndicats a de nouvelles manifestations de protestation lundi et mardi.
Généralistes et spécialistes sont coude-à-coude pour rejeter le projet de loi qui prévoit notamment la généralisation du tiers payant, c'est-à-dire l'absence d'avance de frais par le patient et le paiement direct du praticien par la Sécurité sociale. Une réforme qualifiée par les médecins libéraux d'étatisation insupportable de la médecine.
Outre la fermeture de leur cabinet, les médecins sont invités à une « guérilla administrative » qui consiste à s'en prendre directement au fonctionnement de l'Assurance maladie. Par quel moyen ? En revenant à la bonne vieille feuille de maladie qui a quasiment disparu ces dernières années au profit de la transmission informatique grâce à la carte Vitale. L'objectif est de paralyser le système par un afflux de papier dans les caisses de Sécurité sociale au risque, comme l'a souligné l'Assurance maladie, de rallonger de plusieurs semaines les délais de remboursement pour les malades.