Quelque 80, voire 90% des cabinets de médecins fermés en Alsace, en Bretagne, dans le Centre... En moyenne, sur toute la France, ce sont sept docteurs sur dix qui n'ont pas ouvert leurs portes ce mercredi 24 décembre.
Ce mouvement « historique » touche toutes les spécialités et devrait aller en s'amplifiant jusqu'au 31 décembre, selon la Confédération des syndicats médicaux français.
Quelles conséquences pour les patients ?
Difficile à dire, car il est très probable que le nombre de grévistes est surestimé, de nombreux praticiens étant en congés de Noël cette semaine. D'ailleurs, aucune saturation des services d'urgence n'a été constatée depuis le début de la grève mardi 23 décembre. Les médecins peuvent également être réquisitionnés en cas de forte demande, la nuit de la Saint-Sylvestre par exemple.
En pleine période de grippe et à l'approche des fêtes de Noël et du Nouvel An, les médecins savent en tout cas qu'ils sont en position de faire entendre tout le mal qu'ils pensent du projet de loi santé présenté par le gouvernement.
A l'origine, le texte devait être examiné à l'Assemblée nationale au mois de janvier. Il sera finalement retravaillé, avec un vote prévu pour avril.