Poursuite des missions françaises au-dessus de l’Irak

Les drapeaux seront en berne en France pendant trois jours, en hommage à l’otage français Hervé Gourdel, assassiné par ses ravisseurs. L’annonce de sa mort hier a provoqué un choc. Le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a invité les musulmans de France et leurs amis à un rassemblement vendredi pour dénoncer les actes terroristes commis au nom de l’islam. Un conseil de Défense sur l’engagement militaire de la France au Moyen-Orient s'est tenu à l'Elysée ce jeudi.

Avec notre envoyé spécial à l’état-major des armées à Paris, Olivier Fourt

Une dizaine de missions de reconnaissance depuis la semaine dernière se poursuivent. Jusqu’alors une seule frappe avait été confirmée, c’était le 19 septembre contre un dépôt de munitions de l’Etat islamique dans la région de Mossoul.

Ce jeudi matin, deux Rafale sont de nouveau partis au-dessus de l’Irak à la recherche de cibles de l’organisation de l’Etat islamique. Les avions sont ensuite rentrés sur leur base d'al-Dhafra aux Emirats arabes unis. Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a confirmé ce jeudi qu'il y avait « eu des frappes aériennes ce matin en Irak ».

Alors la France va-t-elle durcir son action en Irak après le conseil de Défense de ce matin, voire même étendre ses raids en Syrie ? On devrait le savoir dans les prochaines heures, les prochains jours.

Toutes les missions sont réalisées sous contrôle national, rappelle-t-on à l'état-major, mais en coordination avec les alliés sur la zone. D’ailleurs, la France vient d’insérer des officiers au sein du centre de coordination aérienne d'Al-Udeid au Qatar d’où sont gérées les opérations.

Partager :