Manuel Valls n'a pas donné de date pour la fin de l'engagement militaire en Irak mais il a fixé un horizon : la France mènera des frappes « jusqu'à ce que l'armée irakienne reprenne le dessus ». Le Premier ministre a par ailleurs réaffirmé les grands principes de cet engagement français : pas de troupes au sol en Irak et pas de participation aux frappes en Syrie, l'autre pays où sont implantés les jihadistes de l'Etat islamique.
La Syrie « où Bachar el-Assad ne peut en aucun cas être un partenaire » dans la lutte contre l'organisation islamiste radicale. Manuel Valls a rappelé que la France agissait en Irak au sein d'une vaste coalition - 29 pays et organisations internationales.
De plus, le Premier ministre a adressé un message très clair à ses partenaires européens : la France agit pour sa sécurité mais aussi pour celle de l'Europe, a-t-il dit en substance. Le chef du gouvernement a aussitôt ajouté : « mais l'Europe ne peut pas remettre sa sécurité à un seul de ses Etats fut-ce la France. » Pour Manuel Valls, il faut faire progresser l'Europe de la Défense.
Le Premier ministre français juge enfin que la sécurité nationale est « menacée comme jamais » mais il assure que ce n'est pas l'intervention de la France qui l'expose au terrorisme.