C'est le sort de la compagnie qui peut être mis en cause si les syndicats et la direction ne parviennent pas rapidement à un compromis estime le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies.
La grève des pilotes d'Air France contre le développement de Transavia, la compagnie à bas coût du groupe Air France KLM, entre lundi dans sa deuxième semaine. On s'achemine vers le conflit le plus long dans le groupe depuis plus de 20 ans. Des perturbations et des annulations qui coûtent de 10 à 15 millions d'euros par jour à la compagnie avec toutes les conséquences que cela entraîne sur la situation financière d'Air France déjà peu florissante.
Mais on ne prend pas pour l'instant le chemin d'un accord. La direction d'Air France fait état de pressions et d'intimidations contre les pilotes non grévistes tandis que le SNPL, le syndicat majoritaire chez les pilotes qui a prolongé le préavis de grève jusqu'à vendredi prochain, n'exclut pas d'aller au delà de cette date.