Dès ce mardi 9 septembre, les syndicats et les organisations d'employeurs se retrouvent au Mouvement des entreprises de France (Medef) pour fixer les thèmes des négociations à venir, dont la réforme des seuils sociaux. Il s'agit des obligations légales et financières croissantes qui s'imposent aux entreprises lorsqu'elles passent à 10, 20 ou 50 salariés et qui constitueraient de l'avis du gouvernement et du patronat des freins à l'embauche.
Contestation syndicale
Ce que les syndicats contestent. Faute d'accord entre les partenaires sociaux sur ce point d'ici la fin de l'année, le gouvernement fera voter une loi. Le lendemain, mercredi, les représentants des employeurs et des salariés de 50 branches professionnelles seront réunis par le ministre du Travail, François Rebsamen. Ils feront le bilan des engagements pris par les entreprises en matière d'emploi et d'investissement en contrepartie aux allégements de charges consenties par le gouvernement jusqu'en 2017.
Peu d'accords
Jusqu'ici peu de branches ont signé des accords, à l'exception de la chimie et de la plasturgie, mais, selon le Medef, une vingtaine de branches d'activité devraient conclure un accord d'ici la fin octobre.