Objectif : diminuer la consommation d'énergie de moitié d'ici 2050 et alléger la facture du pays - 69 milliards d'euros par an aujourd'hui. Pour y parvenir, la loi se concentre sur l'efficacité énergétique : 20 millions de logements sont mal isolés en France.
Le texte prévoit donc d'obliger la rénovation thermique des bâtiments en cas de ravalement de façade, de travaux de toiture ou d'agrandissement avec - pour les financer - des allègements fiscaux, des prêts à taux zéro ou encore des chèques-énergie pour les ménages les plus modestes.
Le texte donne également la part belle aux transports électriques, avec des primes à la conversion, la multiplication des points de charge et le renouvellement des flottes de voitures du secteur public.
Via une programmation pluriannuelle de l'énergie, l'Etat veut reprendre la main en matière de production et fixer la part de chaque source : d'ici 2025, le nucléaire - dans la production d'électricité - devra passer à 50%, contre 75% aujourd'hui. Les énergies renouvelables devront quant à elles représenter 32% de la consommation d'ici 2030.
Pour financer cette loi, l'Etat entend mobiliser 10 milliards d'euros.