On trouve dans ce texte une série d'objectifs chiffrés très ambitieux. Comme une baisse des émissions de gaz à effet de serre de 40% d'ici à 2030. Et une réduction de la consommation d'énergie de 50% d'ici à 2050. Ou encore une réduction de la part du nucléaire dans la production d'électricité à 50% en 2025 contre 75% aujourd'hui ; c'était d'ailleurs une promesse présidentielle.
L'ambition finale est de lutter contre le changement climatique et de réduire la facture énergétique de la France. Pour Nicolas Hulot, militant écologiste, « c'est un beau moment d'espoir pour la France, un projet qui permet de se mettre en disposition pour entrer dans l'économie de demain, dans l'économie du futur », même s'il faut rester « très vigilant sur les décrets d'application ».
Une transition coûteuse
La question du financement continue de faire débat. Les experts ont estimé qu'il faudrait
entre 15 et 30 milliards d'euros d'investissements supplémentaires chaque année. Mais « il y aura des moyens » assure-t-on dans l'entourage de Ségolène Royal, avec des montants inscrits dans la loi de Finances.
Reste l'épineux sujet du nucléaire. L’Etat ne reprend pas la main sur la fermeture des réacteurs ; la fin de la centrale de Fessenheim, revendication des écologistes, ne figure pas non plus dans cette loi.