François Hollande s'y était engagé pendant sa campagne électorale. La France va avoir un débat national sur la transition énergétique pour engager l'avenir en utilisant moins de nucléaire, moins d'énergies fossiles, plus d'énergies renouvelables et tout cela en divisant par quatre ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050.
Un enjeu vital pour le pays mais qui engage la France dans une trajectoire vivement contestée par les promoteurs du nucléaire et des énergies fossiles, comme par les écologistes qui souhaiteraient des engagements plus forts.
C’est un dossier difficile qui devrait aboutir sur une future loi de programmation, après des débats qui, -avant même de commencer- ont déjà été reportés il y a quelques semaines, sous la pression des ONG qui ont trouvé que la présence de deux acteurs du nucléaire parmi les sages était inappropriée.
Greenpeace et les Amis de la terre se sont alors retirés du débat et Pascal Colombani, l'ancien dirigeant du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) a démissionné du Comité des sages qui depuis, a été élargi à deux autres personnes : Michel Rollier ancien dirigeant du groupe Michelin et Georges Mercadal, ancien vice-président de la Commission nationale du débat public.