Cela a commencé par un tweet de Nadine Morano : « Si Nicolas Sarkozy veut revenir, c’est maintenant ou jamais ! » Après le séisme des Européennes et la crise à l’UMP, les sarkozystes de choc passent à l’offensive pour préserver les chances du retour de leur champion.
Dans un scénario idéal, Nicolas Sarkozy reprendrait dix ans après les rênes de l’UMP et annulerait la primaire dont il ne veut surtout pas pour désigner le candidat à la présidentielle de 2017. Cela passe par une attaque en règle de la direction provisoire installée cette semaine, après la démission forcée de Jean-François Copé, et favorable à la primaire.
« Le triumvirat Fillon-Juppé-Raffarin n’a aucune légitimité » assène Nadine Morano, toujours elle, dans une interview au journal Le Parisien. La stratégie du retour subliminal de Nicolas Sarkozy est de fait contrariée par l’énorme scandale du financement illégal de sa campagne. Et pour l’heure, l’ex-président garde le silence et poursuit la tournée internationale de sa femme chanteuse, l’occasion de multiplier les rencontres avec des chefs d’états ou de gouvernements. Demain en Russie, il s’entretiendra avec Vladimir Poutine, trois jours avant François Hollande.