Affaire Bygmalion : Jean-François Copé dénonce une campagne calomnieuse

A dix jours des élections européennes, le patron de l’UMP, parti de droite dans l'opposition en France, est en campagne. Jean-François Copé est revenu sur l’affaire Bygmalion où il est question de soupçons de favoritisme envers ses proches, et ce au détriment des finances de son propre parti. En meeting le 15 mai à Toulouse, dans le Sud-Ouest, il a dénoncé une campagne calomnieuse.

L’affaire Bygmalion et ses possibles surfacturations et peut-être même de plus sérieuses malversations, selon le quotidien Libération. Mais personne n’est dupe, martèle Jean-François Copé qui balaie toutes ces accusations d’un revers de main.

« Nous ne sommes dupes de rien, déclare le président de l'UMP. Et d’ailleurs je l’ai vu dans 'Le Monde', il y a également un article sur Nicolas Sarkozy. Là, nous sommes à dix jours des élections européennes. La gauche est en très grande difficulté ».

→ A (RELIRE) : Jean-François Copé impliqué dans une affaire de surfacturation

A ses côtés, solidaire et pas dupe non plus, Michèle Alliot-Marie, l'actuelle tête de liste UMP pour les européennes dans la région Sud-Ouest. « Dans des journaux dont on connaît l’engagement, qui sortent comme ça des dossiers-, déjà traités d’ailleurs, plusieurs semaines avant par d’autres de leurs confrères-, j’ai un tout petit peu l’impression qu’il s’agit moins d’une information que d’un acte militant » renchérit l'ancienne ministre.

A dix jours des élections européennes, cette mauvaise affaire place Jean-François Copé sous pression. Mais il n'est pas question pour le patron de l’UMP de relâcher l’effort, d’autant moins que le Front national creuse désormais l’écart en tête des sondages :

« Vous imaginez l’image de la France si au soir des élections européennes c’était le Front national qui était en tête ? » lance le président de l'UMP.

→ A (RE)LIRE:A la Une : comme un parfum de scandale

Le Front national devançant l’UMP aux européennes, un scénario catastrophe pour le parti de droite et pour Jean-François Copé, dont le leadership serait immédiatement remis en cause par ses nombreux ennemis à l’intérieur du parti. Ils ne lui ont pas crédité sa victoire aux municipales, dit ainsi un de ses proches. Mai si le FN l’emporte, ils l’accuseront de la défaite.

Partager :