L’affaire Bygmalion et ses possibles surfacturations et peut-être même de plus sérieuses malversations, selon le quotidien Libération. Mais personne n’est dupe, martèle Jean-François Copé qui balaie toutes ces accusations d’un revers de main.
« Nous ne sommes dupes de rien, déclare le président de l'UMP. Et d’ailleurs je l’ai vu dans 'Le Monde', il y a également un article sur Nicolas Sarkozy. Là, nous sommes à dix jours des élections européennes. La gauche est en très grande difficulté ».
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A ses côtés, solidaire et pas dupe non plus, Michèle Alliot-Marie, l'actuelle tête de liste UMP pour les européennes dans la région Sud-Ouest. « Dans des journaux dont on connaît l’engagement, qui sortent comme ça des dossiers-, déjà traités d’ailleurs, plusieurs semaines avant par d’autres de leurs confrères-, j’ai un tout petit peu l’impression qu’il s’agit moins d’une information que d’un acte militant » renchérit l'ancienne ministre.
A dix jours des élections européennes, cette mauvaise affaire place Jean-François Copé sous pression. Mais il n'est pas question pour le patron de l’UMP de relâcher l’effort, d’autant moins que le Front national creuse désormais l’écart en tête des sondages :
« Vous imaginez l’image de la France si au soir des élections européennes c’était le Front national qui était en tête ? » lance le président de l'UMP.
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Le Front national devançant l’UMP aux européennes, un scénario catastrophe pour le parti de droite et pour Jean-François Copé, dont le leadership serait immédiatement remis en cause par ses nombreux ennemis à l’intérieur du parti. Ils ne lui ont pas crédité sa victoire aux municipales, dit ainsi un de ses proches. Mai si le FN l’emporte, ils l’accuseront de la défaite.