A Matignon, sur le bureau du nouveau Premier ministre, ce sont des dossiers brûlants qui l'attendent : chômage, réduction des déficits, croissance... sans oublier la surveillance renforcée dont la France fait l'objet sur ses comptes publics. La Commission européenne attend toujours que le déficit public français soit ramené a 3% du PIB. Dès la mi-avril, il doit présenter à Bruxelles un plan de redressement du pays en tentant de convaincre les commissaires de tenir compte des efforts de la France pour restaurer sa compétitivité.
L'autre défi sera de trouver les moyens de financer le pacte de solidarité annoncé par Français Hollande. Les baisses de charges salariales vont en effet s'ajouter aux baisses de charges du pacte de responsabilité. Une équation qui pourrait s'avérer très délicate à résoudre.
L'économie va donc être sa priorité, déjà on sait qu'il sera attentif au monde de l'entreprise. En 2011, lors des primaires, Manuel Valls s'était prononcé pour un allègement du coût du travail afin de restaurer la compétitivité des entreprises. Sur ce point, il n'y aura donc pas de problème pour appliquer le pacte de responsabilité. Il est aussi un des rares socialistes à avoir dénoncé les contraintes des 35 heures.
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