Municipales: Nicolas Sarkozy apporte un soutien de poids à NKM

Si Nathalie Kosciusko-Morizet voulait frapper fort pour son premier meeting de la municipale, elle a réussi son coup. La présence de Nicolas Sarkozy a donné à ce rassemblement une portée politique qui a dépassé le cadre de la campagne parisienne. Car l’ex-président de la République a bel et bien montré qu’il était toujours là.

Vous venez pour soutenir Nathalie Kosciusko-Morizet ce soir ?

« Bien sûr… Et puis en même temps parce qu’on espère voir Monsieur Nicolas Sarkozy quand même ».

Vous n’êtes pas encore sûre qu’il vienne ?

« Non… Moi ne n’y crois pas. Aujourd’hui ce n’est pas sa place ».

Ce n’est pas sa place, indique cette militante, mais pourtant quelques minutes plus tard, la voiture de Nicolas Sarkozy arrive devant l’entrée du gymnase Japy. Souriant mais peu loquace, l'ancien président de la République déclare quand même : « L’amitié, la fidélité, c’est important ».

« Je mesure le geste d'amitié et de fidélité... »

«Ce soir, chers amis, devant vous, avec vous, je pense à ceux qui ont fait Paris, à ceux qui l’ont libéré, à ceux qui l’ont gouverné et en particulier à Jacques Chirac que je salue ce soir avec vous, lance la candidate.

Je pense à ces hommes et à ces femmes qui furent grands, quand l’histoire avait besoin d’eux. Et je pense à toi, cher Nicolas… Je pense à toi qui nous fais l’honneur d’être parmi nous ce soir

C'est que, en prenant place au premier rang du meeting de Nathalie Kosciusko-Morizet, Nicolas Sarkozy lui apporte un soutien de poids que la candidate apprécie à sa juste valeur : « Je mesure et je crois que nous mesurons tous, le geste d’amitié et de fidélité que tu nous adresses. Et je voudrais dire ici que cette amitié qui m’est précieuse, elle est solide. C’est une force. Je sais qu’elle m’accompagne dans cette campagne et je suis heureuse ce soir de la partager avec chacun d’entre vous ».

Et elle truffe son discours d’allusions à cette complicité qui l’unit à Nicolas Sarkozy : « Dans la vie – et en disant ça, je suis consciente que c’est presque Nicolas qui aurait pu me l’apprendre – ce qu’on prend a beaucoup plus de saveur que ce qu’on vous donne ».

Et ce que Nathalie Kosciusko-Morizet veut prendre c’est Paris. Alors à ceux qui doutaient jusque dans son camp de sa capacité à y parvenr, Nicolas Sarkozy a montré ce qu’il en pensait, et en même temps il a bien signifié qu’à l’UMP le chef, c’est encore lui.

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