La réforme de la fiscalité, tout le monde est pour. Mais les opinions divergent ensuite rapidement. Les syndicats souhaitent mettre l'impôt sur le revenu au cœur du système, en le rendant plus progressif et plus simple, c'est-à-dire imperméable à l'évasion fiscale.
Du côté des organisations d'employeurs, la revendication porte sur une baisse générale du niveau des prélèvements obligatoires, avec un accent tout particulier sur le coût du travail.
La fusion entre l'impôt sur le revenu et la contribution sociale généralisée à des opposants dans les deux camps. Une tâche difficile commence donc pour le Premier ministre sachant qu'il a déjà posé comme principe une réforme à prélèvements constants, ni augmentation ni réduction du montant actuel des impôts.
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Les premières mesures seraient annoncées à la mi-2014 et mises en œuvre en 2015 et la réforme étalée sur la durée du quinquennat. D'autant plus que l'impôt sur le revenu et l'impôt sur les sociétés ne sont pas seuls en cause, une remise à plat inclut aussi la protection sociale et les impôts locaux.
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