Les victimes de la catastrophe attendaient beaucoup de cette réunion. A la sortie, Loriane Walter se dit plutôt satisfaite : « Donc, une réunion très intéressante, qui nous a permis aussi de comprendre quelles démarches on allait pouvoir faire juridiquement. On a eu une convention qui a été proposée, qui est assez intéressante. Sur les détails de l’enquête, on nous a demandé d’être patients. »
Le ministre des transports Frédéric Cuvillier a réaffirmé que la responsabilité de l'accident était assumée totalement par la Société nationale des chemins de fer francais (SNCF) et le Réseau ferré de France (RFF). Un point important pour Alice Reynaud : « Pour moi il y a un responsable, même si toute la souffrance est toujours là, bon moi je m’en sors bien, c’est pire pour d’autres. J’étais en fait dans le dernier wagon qui balayé le quai, j’étais debout au moment du choc donc ça a été extrêmement violent. »
Cette violence, Jean-Robert Baroux l'a également ressentie : « C’est une blessure psychologique, j’étais voyageur dans ce train, en voiture 1 et en descendant de ce train, c’est là où j’ai vu, malheureusement, les gens fauchés par notre wagon. » Tous attendent maintenant la prochaine étape de l'enquête, les expertises métallurgiques, attendues dans environ un mois.