Ces violences urbaines se sont déroulées en deux temps. Selon la préfecture, il y a d'abord eu le siège en début de soirée du commissariat de Trappes. Pendant plus d'une heure, de 200 à 400 jeunes ont jeté des pierres en direction du bâtiment et sur les policiers.
Dans un deuxième temps, des épisodes sporadiques ont éclaté, des poubelles ont été incendiées et des abris bus saccagés. Au cours des échauffourées, un garçon de 14 ans a été grièvement blessé à un œil. « Inadmissible », a réagi Manuel Valls. Pour le ministre de l'Intérieur, « s'en prendre aux forces de l'ordre, aux biens publics, n'a aucun sens et ne règle aucun problème ».
« Tout cela est inacceptable, a déclaré le ministre. Dans un Etat de droit, l’ordre républicain doit s’imposer et aucune raison ne justifie ces violences. Aucune raison. La loi doit s’appliquer, et pour tous. »
Le ministre de l'Intérieur a lancé un appel au calme. Six personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, a précisé le procureur Vincent Lesclous. Une enquête a été confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). Un important dispositif policier a été déployé dans la ville de Trappes. Le bilan matériel de ces violences n'a pas encore été chiffré.