Bernard Tapie était l’invité du journal télévisé de France 2 ce lundi soir. Objectif : dénoncer le « complot » dont il estime être la victime après sa mise en examen pour « escroquerie en bande organisée ». « Oui Monsieur, c'est un complot ! », a lancé Bernard Tapie visiblement énervé au présentateur du journal télévisé, David Pujadas, qui l'interrogeait sur ce point.
Sur le volet politique, il a notamment estimé que derrière l'ancienne ministre de l'Economie Christine Lagarde, c'est Nicolas Sarkozy, l'ancien chef de l'Etat qui était visé. Il a réaffirmé ne pas connaître le juge arbitre Pierre Estoup et ne pas avoir « magouillé » avec lui.
L’homme d’affaires s’est aussi posé en victime. Si Bernard Tapie a jugé « excessivement rare » la durée de 96 heures de garde à vue qu'il a subie, il a estimé qu'elle avait été « moins difficile à vivre » que l' « acharnement » médiatique dont il se dit victime.
Trois autres personnes mises en examen
Les juges d'instruction soupçonnent l'arbitrage, grâce auquel Bernard Tapie s'était vu octroyer 403 millions d'euros pour solder le litige sur la vente d'Adidas, d'avoir été truqué au profit de l'homme d'affaires de 70 ans. Dans cette affaire, son avocat Maurice Lantourne est aussi mis en examen, comme le juge arbitre Pierre Estoup et Stéphane Richard, l'ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde et président d'Orange.