Is ne voulaient pas d’un nouveau psychodrame, d’une nouvelle guerre fratricide entre Jean-François Copé et François Fillon. Sans surprise, les militants UMP ont donc exprimé, à une très large majorité, leur volonté de ne pas revoter au mois de septembre pour élire un nouveau président.
Le résultat était attendu. Jean-François Copé restera donc à la tête du parti jusqu’au mois de novembre 2015, et ce malgré de nombreux soupçons d’irrégularités lors de son élection au mois de novembre dernier.
La base de l’UMP a également validé, là aussi à une large majorité, 92 % des voix, les nouveaux statuts du parti.
Le principe d’une primaire ouverte en 2016 pour désigner le candidat à l’élection présidentielle de 2017 a donc a été accepté. Une idée proposée et défendue par François Fillon, contre l’avis des proches de Nicolas Sarkozy et de Jean-François Copé. Ce dernier a finalement du céder. Ce résultat fait donc le bonheur de tout le monde.
Petite révolution : le scrutin s’est bien déroulé, aucune irrégularité majeure ne semble avoir été constatée. Ce qui n’a pas toujours été le cas lors d’élections internes à l’UMP ces derniers mois. Cerise sur le gâteau, la participation a été beaucoup plus importante que prévue. La direction de l’UMP espérait 50 000 votants, ils ont été finalement beaucoup plus nombreux à se prononcer. Plus de 87 000 militants ont voté par Internet, soit 27 % de participation.